Pour certaines personnes, c’est une philosophie tandis que pour d’autres, c’est une religion… Dans tous les cas, le bouddhisme ne cesse de séduire les Occidentaux. C’est en France qu’il a pris un essor spectaculaire.
De nombreuses questions se posent : « pourquoi le bouddhisme séduit-il autant les Occidentaux et quels bénéfices peut-on tirer de cette pratique ? » Voici quelques explications !
Le bouddhisme répond aux problèmes de la société moderne
Dans les pays occidentaux, on peut distinguer plusieurs catégories de personnes plus ou moins impliquées dans le bouddhisme. Premièrement, il y a les « sympathisants » qui ne sont pas directement impliqués dans la pratique, mais qui se sentent en affinité avec l’un des enseignements du Bouddha.
Il y a également les « proches » qui sont en effet des chrétiens, mais pratiquent de la méditation zen. Ils ne sont pas engagés dans la pratique du bouddhisme. Et enfin, il y a les pratiquants qui fréquentent les centres de méditation et se sentent totalement impliqués.
En effet, selon le chiffre de l’Union bouddhiste de France (UBF), on comptait plus de 5 millions de sympathisants dans l’Hexagone. Si les Occidentaux s’intéressent au bouddhisme, c’est parce qu’ils s’intéressent aux 4 nobles vérités :
« La vie est une souffrance »
Appelée également Dukkha, c’est la première Noble vérité ! L’existence d’un être humain est marquée par la douleur physique (maladie, vieillesse, mort…) et psychologique (stress, frustration, peur, solitude, colère, déception…) Ce sont des faits irréfutables et l’on ne peut pas les nier.
Eh bien, le bouddhisme explique comment la souffrance peut être évitée et comment devenir heureux malgré cela. Le bouddhisme nous enseigne que la souffrance n’est pas une partie intrinsèque de l’existence.
« L’origine de la souffrance »
Dans cette deuxième Noble vérité, il s’agit de l’enseignement de l’origine de la souffrance. En effet, selon Le Bouddha, c’est l’attachement aux désirs qui est à l’origine de la souffrance humaine. Or, chacun de nous a des envies et des aversions. Parmi ces origines, certaines d’entre elles sont de notre responsabilité. Et en les connaissant, nous pouvons mieux agir afin de les transformer.
« Le nirvana est atteignable »
Le Bouddha nous enseigne également qu’il est possible d’atteindre le nirvana, c’est-à-dire : la cessation de votre souffrance est réalisable. En coupant notre attachement aux désirs, nous pouvons mettre un terme à la souffrance. Certes, cela peut vous sembler difficile, mais le nirvana peut être atteint par la pratique intensive de la méditation.
« Le Noble chemin octuple »
Dans cette quatrième Noble vérité, le Bouddha nous enseigne qu’il existe un chemin qui mène progressivement à l’ultime réalisation de soi. C’est un chemin qui comporte plusieurs niveaux et chaque niveau correspond à un développement spirituel : vision parfaite, émotion parfaite, parole parfaite, action parfaite, moyens d’existence parfaits, effort parfait, prise de conscience parfaite, samadhi parfait (l’Éveil).
Le bouddhisme permet une meilleure compréhension de l’esprit humain
Le respect de la vie, la non-violence, la tolérance, la compassion et bien d’autres valeurs… Ils constituent tous des facteurs d’attraction du bouddhisme dans les pays occidentaux. Viennent ensuite les bénéfices de la pratique aussi bien sur le corps que sur les émotions. D’autant plus que le bouddhisme permet une meilleure compréhension de l’esprit humain.
Il semble important de souligner que c’est depuis les années 70 que la pratique du bouddhisme a le vent en poupe dans les pays occidentaux. Et pour cause, de nombreux centres de méditation ont ouvert leur porte. Depuis ce temps, le nombre de sympathisants ne cesse d’augmenter, mais celui des personnes engagées dans la pratique augmente de manière lente.
Finalement, la majorité des Occidentaux touchés par le bouddhisme sont peu impliqués. Par contre, ils sont touchés par certains aspects universels de l’enseignement de Bouddha. À ne citer que le karma ou la transmigration (le karma continue d’agir après la mort pour créer les conditions d’une renaissance).
S’il y a un grand écart entre le nombre de sympathisants et de pratiquants dans les pays occidentaux, c’est à cause de la médiatisation du bouddhisme. On le présentait comme une sorte de sympathique alternative au catholicisme intolérant du pape ou comme une pratique compatible avec le monde moderne.
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