Très apprécié, le cunnilingus fait aujourd’hui partie des pratiques courantes de la sexualité de beaucoup de couples.
Toutefois, les risques que courent les deux partenaires ne sont pas négligeables. Mais qu’en est-il réellement de cette technique de sexe oral ? Est-elle sans danger ? Faisons le point.
Cunnilingus : source probable de la gonococcie
Sans une protection fiable (l’utilisation de digue dentaire par exemple), la pratique du cunnilingus peut être dangereuse pour la santé.
En effet, des risques de transmission des infections sexuelles comme la gonococcie sont grands. Cette affection touche autant les hommes que les femmes. Elle se manifeste chez la gent masculine par une urétrite, tandis que chez la femme, on assiste généralement à des démangeaisons génitales ou encore à des leucorrhées (pertes blanches).
Pendant le cunnilingus, le microbe gonocoque (Neisseria Gonorrhoeae) peut être présent dans les sécrétions vaginales. Il convient donc de prendre des précautions avant de faire cette pratique sexuelle.
Transmission du papillomavirus humain (HPV) lors du cunnilingus
Cette infection sexuelle est souvent transmise pendant la pratique du sexe oral, notamment au cours d’un cunnilingus. On retrouve le HPV dans les muqueuses vaginales de la femme.
Même si cette infection est souvent bénigne, certaines souches à « haut risque » peuvent être responsables des lésions précancéreuses.
D’après les gynécologues, ces lésions peuvent, au bout d’une dizaine d’années, se transformer en cancer. Des cas de cancer de l’anus, du col de l’utérus, de la vulve ou encore de la gorge peuvent être constatés.
En effet, les muqueuses buccales ou le pharynx du pratiquant peuvent être infectés par le HPV. Les risques sont aggravés lorsque vous avez un système immunitaire faible.
Cunnilingus : des risques d’herpès génital
Il s’agit d’une des infections les plus courantes qui peuvent être contractées pendant la pratique du cunnilingus. Je vous conseille de faire particulièrement attention à la personne avec qui vous pratiquez du sexe oral.
Si cette dernière a de l’herpès buccal, vous pouvez le remarquer grâce à quelques signes externes (des boutons de fièvre entre autres). Bien que tous les boutons de fièvre ne soient pas synonymes de présence d’une herpes, je vous suggère d’être prudent.
Les risques d’attraper cette infection sont grands, mais le système immunitaire est souvent paré pour la combattre. Par contre, en l’absence d’anticorps ou lorsque votre système immunitaire est fragile, les risques sont décuplés.
Transmission des hépatites lors du cunnilingus
Contracter une hépatite pendant un cunnilingus est bien possible. Cela arrive bien plus souvent que vous ne puissiez l’imaginer. Qu’il s’agisse d’une hépatite B ou C pendant le cunnilingus, les risques ne sont pas négligeables.
Lorsque la personne porteuse a des lésions dans la bouche (comme la gingivite par exemple), elle peut vous le transmettre pendant le cunnilingus. Mais pour cela, il faut qu’il ait un contact avec le sang.
À moins d’avoir pratiqué le cunnilingus pendant les règles, les risques de contracter l’hépatite B sont presque nuls.
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