Afin de sensibiliser sa population aux bienfaits de la masturbation et de briser le tabou qui lui est associé, le ministère de la Santé australienne a lancé une campagne de sensibilisation sur Facebook, début novembre. Une manière d’éveiller ses habitants à la santé sexuelle et réduire la honte de parler de la sexualité.
Une campagne initiée par le ministère de la Santé
Longtemps cachée, la masturbation fait de plus en plus parler d’elle, grâce à la levée progressive des tabous la concernant. Que ce soit avec des parties de son corps ou avec un Masturbateur Tenga chez SexyAvenue, se masturber ne devrait plus être une honte. Pour aller dans ce sens et faire passer un message positif envers celle-ci, le ministère de la Santé australienne a publié une campagne sur les réseaux sociaux. Cette dernière a été très bien accueillie par les internautes, en étant repartagée plus de 3 000 fois.
Cette publication encourage la population à se masturber, car cela permet de découvrir son corps et de se sentir à l’aise avec celui-ci. Le ministère insiste sur le fait que c’est un acte sain qui a entièrement sa place dans l’expérience sexuelle de chaque individu et que cela ne doit pas entraîner un sentiment de honte. Le poste apporte aussi des conseils aux parents, afin de les aider à avoir des discussions à ce sujet avec leurs enfants et démontre les avantages de la masturbation.
En effet, se faire plaisir en solitaire permet de libérer une hormone, l’endorphine, qui améliore le bien-être et qui aide à diminuer les douleurs menstruelles. Cela offre aussi l’opportunité de découvrir son corps et de l’apprécier, ainsi que de formaliser ses attentes en matière de sexualité.
Où en est-on en France ?
Initié par le Gouvernement Australien, cette campagne a rencontré un franc succès et va permettre aux australiens de briser un peu plus les tabous autour de la masturbation. En France, peu d’actions ont été mises en place et aucunes n’étaient à l’initiative de notre Gouvernement. En effet, ce dernier n’a jamais communiqué sur ce sujet, que ce soit, via des campagnes en ligne, ou lors de rencontres avec la population.
Les actions qui ont été réalisées jusqu’ici étaient l’œuvre d’associations, de la RATP ou du planning familial. Elles ont été mises en place sous forme d’affiches dans les gares, de publications sur les réseaux sociaux ou encore de brochures d’information disponibles en ligne. Les thèmes abordés étaient le consentement, le harcèlement sexuel ou le polyamour, mais la masturbation n’a, pour l’instant, jamais encore été un sujet de campagne.
Je suis la geek du site. Chef de projet web titulaire d’un Master en webmarketing, j’aime aussi le sport, la cuisine asiatique et collectionne les chaussures comme une addict !